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JULES CUVILLIER 

Jules, Jean, Henri Cuvillier né à Paris le 9 juin 1882, épouse à Mondeville, près de Caen, en Normandie le 23 janvier 1911, Georgette Guy née le 20 février 1893.

Ils auront deux enfants Edouard en 1912 et Denise le 31 juillet 1913.

Toute la famille vient résider dans le moulin de Coton qui, de scierie, est devenu station centrale d’électricité lorsque Jules en devient propriétaire en 1911.

Avec l’aide de René Nannon, devenant exploitant du Secteur électrique de La Forge qui comprenait les usines hydroélectriques du moulin de La Forge et du moulin de Coton, il propose d’installer l’éclairage des communes de Rebais, Sablonnières, La Trétoire…

Mais Jules est appelé sous les drapeaux, en 1911, comme sergent réserviste au 317e régiment d’Infanterie, au Camp d’Auvours près du Mans, dans la Sarthe.

4 ans de guerre suivront.

Il est incorporé au 4° régiment mixte de Zouaves-Tirailleurs créé en juin 1915. Il est téléphoniste. Il aura le grade de lieutenant.

 Le 16 juin 1920, Jules Cuvillier sera fait Chevalier de La Légion d’honneur.

 

Mr et Mme CUVILLIER à Coton

 Georgette Cuvillier et René Nannon gèreront l’entreprise pendant son absence.

 A Sablonnières, la municipalité leur accorda en 1913 une concession pour l’éclairage public et privé, pour une durée de 40 ans.

En 1923, le réseau Le Secteur électrique de La Forge est repris par  L’Energie Industrielle qui devint le nouveau concessionnaire.

Le moulin de Coton abritera ensuite une société de taillage de verre et d’optique puis une laiterie jusqu’en 2007.

Jules Cuvillier est démobilisé en 1919 mais la famille ne quitte pas Coton en achetant la maison des Dubois, vanniers, maison mitoyenne avec celle de madame Batiste, de monsieur Christophe et de la famille Amstad.

Jules décède le 13 mai 1960, Georgette le 15 septembre 1983.

Leur fille Denise devenue Denise Bourcier aura 4 enfants Jean, Pierre, Annette, Henri et conservera la maison jusqu’à sa mort en 1999.

Annette la petite- fille de Jules et Georgette réside toujours à La Trétoire.

La tempête de décembre 1999 brisa un superbe sapin dans le jardin de la maison de Coton.

C’était le sapin que Jules Cuvillier avait rapporté des Vosges, en 1919, en quittant son régiment « Le 4 eme régiment mixte de Zouaves-Tirailleurs » cantonné à Strasbourg.

Son arbre du souvenir ? Son arbre de la paix !

Jules ne parlait jamais de la guerre. 

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AOUT 1914 Jules CUVILLIER est mobilisé

En 1914, le 317° Régiment d’infanterie, régiment du réserviste Jules Cuvillier

Embarque le 9 août pour Verdun, entre en Belgique le 22 pour la bataille de Virton

Est transporté le 7 septembre pour participer à « la course à la mer » : Morenval, premières tranchées à Amy, Roye…à Quesnoy en Santerre le 30 octobre.

En 1915, le 317° s’occupe de travaux de secteur en Picardie, en Champagne.

Le 26 juin les 5° et 6° bataillons sont mis à disposition de la brigade de Zouaves et Tirailleurs.

Dernier né de tous les régiments de Tirailleurs, le 4° Régiment Mixte de Zouaves-Tirailleurs, créé sur le champ de bataille le 22 juin 1915 à Rexpoed, sera le premier à obtenir la fourragère à la couleur du ruban de la Légion d’Honneur le 2 janvier 1917.

 Le 4°RMZT va s’illustrer :

en septembre à Ypres et  près du moulin de Ficheux

le 28 décembre 1915 à Nieuport dans les Flandres

ll reçoit plus d’instruction à Dunkerque et subit un entraînement intensif dans le camp de Crèvecoeur dans l’Oise

Débarqué le 27 mai, en train à Meussey dans la Meuse sera efficace lors de la prise du secteur d’Esne entre la côte 304 et le Bois d’Avocourt

Le 7 août 1916 c’est l’enfer de Verdun lors de la bataille de Fleury

Le 24 octobre 1916 reprise des tranchées allemandes et libération de Douaumont

En décembre, de nouveau Verdun : grâce à sa brillante conduite devant l’ennemi le régiment aura droit au port de la fourragère, remise en janvier.

1917  L’offensive de l’Aisne 

1918 Orvilliers, Ay, Noyon     16 juillet Villers Cotterêts     21 août  Carlepon

Après une période de repos, le 16 septembre, le régiment arrive en chemin de fer à Montbéliard et gagne La Haute Alsace.

Le 11 novembre 1918, le régiment est à Deyvillers ; il apprend la signature de l’armistice.

A Strasbourg pendant deux mois, le régiment occupe le pont de KEHL.

En janvier 1919, la démobilisation commence.

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LES TELEPHONISTES sont les garants de la bonne circulation des transmissions.

 Les téléphonistes sont fréquemment en première ligne pour réparer les lignes téléphoniques lors des bombardements ou dans les tranchées.

 La radio qui commence à être utilisée connaît de nombreux développements. 

L’armée utilise toujours les pigeons voyageurs.

Pour se déplacer, faciliter la diffusion des informations le vélo et les deux-roues motorisées sont utilisés entre l’arrière-front et les premières lignes.

 

CARTES POSTALES données par l'armée pour l'écriture du courrier aux familles


LA VIE MILITAIRE

 

 

 

 

 

Dans une ville en ruines

 

 

Photos prises par Jules Cuvillier 

Photos et documents appartenant à Annette Maigrot née Bourcier, petite- fille de Jules Cuvillier, habitante de Launoy La Trétoire

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